“Quand je suis là-bas” est un documentaire sur ceux qui repoussent les frontières. Il parle de personnes qui ont des racines au Maroc, qui sont impliquées, qui entreprennent, qui sont continuellement poussées à y signifier quelque chose pour les autres.
L’histoire
Les migrations internationales sont très commentées. Les titres des journaux rendent leurs actualités visibles, mais ce sont malheureusement souvent les aspects négatifs qui dominent dans la presse. Les aspects positifs sont beaucoup moins évoqués alors qu’ils contribuent à une meilleure compréhension de ce sujet très intéressant.
“Quand je suis là-bas” est un documentaire qui montre la contribution positive des migrants à leur pays d’origine. Nous rencontrons Amar, Saïda et Gyzlene. Ils sont nés au Maroc et habitent aux Pays-Bas. Ils sont tous trois impliqués dans des projets caritatifs dans leur pays d’origine. Ils construisent un puits, rénovent le bâtiment d’une école délabrée et font parvenir des affaires destinées à des enfants handicapés.
Dans le documentaire, nous nous intéressons à la motivation derrière ces projets. Comment arrivent-ils à aider? Est-ce que leur connaissance du Maroc est un plus? Le fait de parler la même langue? Et est-ce que cela leur permet de découvrir facilement ce que les gens veulent vraiment? Le documentaire pose des questions sur le lien avec les autres, sur l’appartenance et sur la quête d’identité.
Migration
Le monde compte plus de 244 millions de migrants qui ont chacun une histoire à raconter. L’histoire de gens qui ont quitté leur pays pour s’installer dans un autre, mais qui n’oublient pas leurs racines. De nombreux migrants participent même concrètement à la situation dans leur pays d’origine. Ils envoient de l’argent à leur famille, utilisent leurs réseaux et font appel à leurs connaissances pour le développement.
L’envie de participer est souvent très forte. Parfois tellement forte que des migrants mettent des projets en place dans leur pays d’origine. Ce sont des projets concrets à petite échelle qui contribuent à améliorer la vie de personnes dans le besoin. C’est avec des locaux qu’ils collaborent à de nombreux projets caritatifs, comme par exemple l’amélioration de l’éducation, l’augmentation de la quantité d’eau potable disponible et l’accès aux soins médicaux.
L’envie de faire quelque chose est également présente chez Amar, Saïda et Gyzlene. Marjolein Veldman, initiatrice du documentaire, raconte:
‘Je les ai rencontrés il y a quelques années et j’ai pu voir de près comment ils consacraient beaucoup de temps et d’énergie à des projets concrets. Chacun le faisait avec sa propre histoire. A chaque fois que je leur parle, je suis émerveillée par la manière dont ils tissent des liens entre les Pays-Bas et le Maroc. Leurs histoires montrent qu’il est possible de se sentir à l’aise et d’être dévoué au sein de plusieurs contextes culturels en même temps, et que c’est même un enrichissement. Mais il y a encore plus. Les histoires d’Amar, Saïda et Gyzlene sont un symbole de l’envie de nombreux autres Néerlandais ayant des racines ailleurs de signifier quelque chose pour leur pays d’origine. Mais qui connait ces histoires ? C’est de là qu’est venue l’idée de ce documentaire : leurs histoires doivent être racontées ! Elles montrent un aspect de la migration qui élargit les horizons. C’est pour moi le but de ce documentaire : contribuer à une image plus équilibrée de la migration.’
Soutien
Le documentaire n’a pas pu être réalisé sans l’apport financier de 62 donateurs qui, grace à un campagne de financement participatif, ont contribué 3.299 euro. Aussi, des personnes bénévoles ont soutenu la réalisation avec leurs talents de traduction: de nombreux fragments en Arabe et en Tarifite ont été traduit. L’ambassade de Pays-Bas au Maroc ainsi que le Maatschappij tot Nut van ’t Algemeen à Amsterdam ont également donné leur soutien avec un apport financier. Nous leurs sommes très reconnaissants.
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Une projection chez vous?
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